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La force de nos pensées

Nous sommes tous influencés plus que nous le pensons par la pensée des autres (nous disons pensée et non point opinion pour ne pas commettre une erreur commune). Si nous ne comprenons pas les lois de la pensée, nous en sommes nécessairement les victimes ; si nous les comprenons, au contraire, si nous saisissons les lois qui les régissent, nous pouvons facilement les utiliser pour atteindre les buts que nous poursuivons.

Chaque pensée qui est la nôtre, faible ou forte, bonne ou mauvaise, saine ou malsaine, détermine autour de nous des vibrations qui la propagent et par lesquelles elle se transmet avec plus ou moins de force à ceux qui sont près de nous. Nos pensées n’affectent pas seulement les autres, elles nous affectent nous-mêmes. Elles nous travaillent sans relâche. Elles nous façonnent. La Bible a raison : « l’homme est l’œuvre de l’homme. » La tristesse, la gaieté, le courage, le désespoir sont des états d’âme qui nous caractérisent, qui marquent notre personnalité et qui sont le produit de nos pensées. Que ces pensées prennent telle ou telle direction, qu’elles soient de telle ou telle nature, et nous sommes heureux ou malheureux.

Notre physique, notre personnalité, résultent en grande partie de nos pensées. La pensée est une sorte de burin qui écrit sur notre visage, pour les révéler à tous, nos pensées et nos penchants, qui ne sont que le prolongement ou, si l’on veut, la persistance de nos pensées. Voulez-vous être énergique ? Que votre pensée soit énergie. Voulez-vous être courageux ? Que votre pensée soit courage. La nature ne nous domine point ; elle nous est soumise. Elle fait ce que nous voulons qu’elle fasse. Elle est la servante de notre volonté, c’est-à-dire de nos pensées en action.

Vous pouvez tout ce que vous voulez. Il suffit de le vouloir vraiment. Votre pensée vous pousse à l’action. Elle se développe, agit, et s’influence les unes les autres comme des éléments et des forces magnétiques qui obéissent à des lois. Ces lois sont l’inverse de celles du monde physique mais elles s’appliquent aux milieux aussi bien qu’aux individus. Partout, le bien attire le bien, le mal le mal, le courage le courage, la faiblesse l’abattement. L’homme est ainsi pris entre ses propres forces, qui ne sont que l’action de ses pensées.