L’optimisme, la bonne humeur, la joie de vivre doivent constituer votre état d’âme permanent.
Il faut se dire que si vous ne pouvez souvent agir sur les circonstances, vous pouvez faire quelque chose sur vous-mêmes.
Avoir l’attitude optimiste, c’est être capable d’arriver à un état d’esprit positif, toujours prêt à la résistance, prêt à voir ce qu’il y a de bon dans les pires conjonctures, à accueillir les événements avec le sentiment d’en tirer le meilleur parti possible. Avec de la volonté, de la patience et de l’énergie, vous arrivez à tout.
Vous savez quelle force contient l’habitude. À l’origine de toute habitude, se trouve un acte de volonté consciente. Il faut donc, pour votre propre bonheur, remplacer en vous une habitude malfaisante en une autre bienfaisante.
Le pessimiste qui n’a pas perdu toute volonté peut donc arriver à l’optimisme par l’habitude volontaire, et se créer une bonne habitude.
Si vous demandez à ceux qui ont construit une œuvre quelconque, ils répondront que l’effort continu, persistant, tenace et quotidien sont à l’origine de leur travail. Pour cela, il est nécessaire de laisser se taire les tendances négatives : paresse, tristesse, jalousie, envie, colère, haine, angoisse, doute, etc. Il faut déblayer la terre de ces mauvaises herbes pour n’y semer que du bon grain.
La vertu de l’optimiste, c’est de travailler avec lui la foi, la confiance, l’espérance, l’enthousiasme. La foi incite à se passionner pour ce qui est beau, juste et grand, pour tout ce qui est désiré ; elle éveille en vous les saines énergies et vous fait apparaître un monde de clarté que vous ne soupçonniez pas.
Veuillez toujours à ce que votre âme n’oscille pas entre le doute, le regret et la crainte. Ce sont là les ennemis de votre repos. La lutte est quotidienne, constante.
Par conséquent, l’optimiste à acquérir, n’est pas cet optimiste béat qui consiste à ne rien faire, à attendre que les événements passent, et à accepter la fainéantise, la sédentarité, l’inaction. En réalité, pour être heureux, pour être optimiste, il faut lutter sans cesse.
Tout devient facile à qui veut que ce soit facile, à qui prend l’habitude de se dire devant chaque difficulté : « Ce n’est rien. »
Ne dites jamais : « Je commencerai lundi ou demain matin » ; commencez à réaliser tout de suite, à l’instant même. Chaque matin, établissez un programme de journée en 5 minutes. Tous les soirs, soumettez-vous à un examen de contrôle.